tag:blogger.com,1999:blog-27959421273441592582024-03-13T02:21:35.374-07:00Trois autres malaisieNouvelles de Robert Raymer traduites par Jérôme BouchaudÉditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.comBlogger18125tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-26932530917446723142016-05-25T11:32:00.001-07:002023-08-02T00:26:32.135-07:00Trois autres Malaisie... en version numérique !<i>Trois autres Malaisie</i> est désormais disponible en version ebook, pour lecture sur ordinateur, tablette, liseuse, smartphone, etc.<br />
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<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxkfR2Ki87bS_xEaWbOw5o4G5yEICaGofkjC7TShd6f8farftISOY9VPwLC-ydykyhJXVQiPk-MjRPJl6TaPTadMsUoHzfYLJCxkEkO-z8y5F7ayRhiUH33YpjE6bkT0Iz6f1r9FTqhH8/s1600/Promo.PNG" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxkfR2Ki87bS_xEaWbOw5o4G5yEICaGofkjC7TShd6f8farftISOY9VPwLC-ydykyhJXVQiPk-MjRPJl6TaPTadMsUoHzfYLJCxkEkO-z8y5F7ayRhiUH33YpjE6bkT0Iz6f1r9FTqhH8/s1600/Promo.PNG" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">PDF (illustrée), 8.99 €, ISBN 979-10-91328-37-1; EPUB, 8.99 €, ISBN 979-10-91328-38-8</td></tr>
</tbody></table>
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Proposé en version PDF avec illustrations noir et blanc et en EPUB (sans illustrations), il peut être :<br /><br />
1- acheté sur <a href="https://www.numilog.com/667431/Trois-autres-Malaisie.ebook" target="_blank">Numilog</a> ou sur votre plateforme habituelle (Amazon, iTunes, Kobo-FNAC, etc.).<br />
2- lu en streaming sur <a href="http://lire.youboox.fr/books/123554" target="_blank">Youboox</a>.<br />
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<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYWAb1ms3UEfjVQ10wq6E0JjOuaOrb6iWDJZRFbKOkEoIBzSaIhFHUiRe8wO_ZeqbqpwiT-ZAtF67k9XVk20ZXGzLiEaG-KFSEebvw5ZT07PPG-lrl6cRT1ggXIJvOK7y9lYg8ndyF3ZA/s1600/Terminaux+lecture.png" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhYWAb1ms3UEfjVQ10wq6E0JjOuaOrb6iWDJZRFbKOkEoIBzSaIhFHUiRe8wO_ZeqbqpwiT-ZAtF67k9XVk20ZXGzLiEaG-KFSEebvw5ZT07PPG-lrl6cRT1ggXIJvOK7y9lYg8ndyF3ZA/s1600/Terminaux+lecture.png" /></a></div>
<br />Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-36056930215145293382015-03-26T01:41:00.000-07:002015-03-26T01:41:11.488-07:00Les éditions Gope ont un site internet<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgghexibg6e8IwA88c6taPwYksRHxidajtKEh5nr5ICP2RX7pxu7_2HTBVpBmKUFpoNzKd9rR27C5ZcYMyXDn9NDCYzGFsx4wKyB8d4cSycITjXGVnyWVjrGXd5otzhumtRQzKnxhsop2A/s1600/Capture+accueil+accroche+Malaisie.JPG" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgghexibg6e8IwA88c6taPwYksRHxidajtKEh5nr5ICP2RX7pxu7_2HTBVpBmKUFpoNzKd9rR27C5ZcYMyXDn9NDCYzGFsx4wKyB8d4cSycITjXGVnyWVjrGXd5otzhumtRQzKnxhsop2A/s1600/Capture+accueil+accroche+Malaisie.JPG" height="151" width="400" /></a></div>
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Retrouvez tous nos ouvrages sur la Malaisie sur <a href="http://www.gope-editions.fr/">www.gope-editions.fr</a></div>
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Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-68899181056279911402013-01-20T10:38:00.001-08:002013-01-20T10:38:25.653-08:00Votre petit fil d'Ariane en Malaisie<br />
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<i>Trois autres Malaisie</i> de Robert Raymer</div>
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<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_LGvl8h5ruXS4X-iG4lxfnjaJUZ93VvJ9Oh7Yj62Ccb25_V3L0Prf1YH6dDDv8rUJc-PeRFGaqYd3q818IbhMAUnXBzYwHKOfES2mEwfHS27Z0Ahcyg7L4YMlEAJa2whwIwBq1s16_HY/s1600/Article+Easy-Malaisie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="292" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg_LGvl8h5ruXS4X-iG4lxfnjaJUZ93VvJ9Oh7Yj62Ccb25_V3L0Prf1YH6dDDv8rUJc-PeRFGaqYd3q818IbhMAUnXBzYwHKOfES2mEwfHS27Z0Ahcyg7L4YMlEAJa2whwIwBq1s16_HY/s400/Article+Easy-Malaisie.jpg" width="400" /></a></div>
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<br /></div>
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Ce recueil ne parle pas uniquement de la Malaisie, il respire la Malaisie. Quelques passages semblent tirer en longueur alors que certains vous aggripent, vous tenant en haleine, pour au final, d'un ton juste, traduire le fidèle reflet de tranches de vies ici. On glisse d'un chapitre au suivant, baignant entre communautées malaise, chinoise et indienne, comme on regarderait à travers un kaléidoscope. Ces quatorze nouvelles sont proches de ces croyances, de ces traditions propres à la Malaisie, de tout ce que l'on ne voit pas non plus, de ce que l'on ne devine pas. "Trois autres Malaisie" se fait le juste écho d'une plongée au coeur de cette terre aux couleurs bigarrées. Il se lit comme un journal, comme un saut dans l'histoire d'un être, puis d'un autre. Comme un voyage, faisant escale d'une vie à une autre, sans fioritures inutiles. Robert Raymer apporte un regard vrai et authentique à celui qui serait curieux de découvrir au fil des mots non pas le, mais les différents visages que porte la Malaisie.</div>
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Alexandra, janvier 2013</div>
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http://www.easy-malaisie.com/des-livres-sur</div>
Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-13674773261771010632012-07-27T10:09:00.001-07:002012-09-04T00:35:50.753-07:00Robert Raymer : un Américain peut-il écrire une nouvelle malaisienne ?<span style="background-color: white; text-align: justify;">Il y a deux mois, l'éditorialiste du </span><i style="background-color: white; text-align: justify;">New York Times</i><span style="background-color: white; text-align: justify;">, Liesl Schillinger, fit remarquer que, dans la sélection des écrivains en lice pour le National Books Awards 2009, « trois des cinq candidats, dans la catégorie fiction, n'étaient pas nés aux États-Unis et que deux d'entre eux vivaient à l'étranger ». Elle posa alors la question suivante : « Qu'est-ce que cela signifie d'écrire un </span><i style="background-color: white; text-align: justify;">roman américain</i><span style="background-color: white; text-align: justify;"> si l'on n'a même pas besoin d'une adresse postale américaine pour le faire ? »</span><br />
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En examinant les nouvelles et essais de Robert Raymer, cette question est d'actualité, mais cette fois-ci replacée dans le contexte de la Malaisie. Écrire un livre malaisien, cela signifie quoi au juste ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Une adresse locale ?</div>
<div style="text-align: justify;">
Raymer en a une et ce depuis juillet 1985. Il a enseigné, depuis, à l'université Sains Penang et à Malaysia Sabah. Il déclare : « Après l’obtention de mon diplôme à l'université de Miami, j'ai parcouru l'Europe, sac au dos, pendant trois mois ; puis, deux ans plus tard, l’Extrême-Orient et l’Asie du Sud-Est, Kuala Lumpur incluse. Je rencontrais continuellement des personnes qui prenaient des congés pour faire des recherches et écrire un livre. Super idée ! En bossant chez <i>Kinko</i>, dans le Wisconsin, j'ai rencontré une jeune diplômée qui venait de Malaisie, elle était étudiante en journalisme. Elle m'a fait connaître quantité de magazines sur la littérature. Je les ai littéralement dévorés. Après notre mariage, nous avons rendu visite à sa famille, en Malaisie, et j'ai écrit ma première nouvelle, <i>Mat Salleh</i> (incluse dans <i>Trois autres Malaisie</i>) ».</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans cette nouvelle, mélange de fiction et de réalité, Raymer écrit à la première personne. Il est l'étranger qui pénètre un monde tropical « <span style="color: blue;">de kampungs aux maisons sur pilotis et de plantations de palmiers, de cocotiers et d’hévéas.</span> » Un monde qui « <span style="color: blue;">contrastait radicalement avec les vingt centimètres de neige que nous venions de quitter aux États-Unis</span> ». Il observe, parfaitement conscient de ne pouvoir comprendre les nuances des codes culturels locaux et il met toute sa volonté et son énergie pour essayer de les déchiffrer.</div>
<div style="text-align: justify;">
Quand on l'accueille, pour la première fois, avec des grands « <i>Mat Salleh ! Mat Salleh !</i> », il remarque le regard courroucé que porte sa femme aux enfants, mais ne comprend pas ce qui cloche. Plus tard :</div>
<div style="text-align: justify;">
« <span style="color: blue;">On me fit asseoir sur le plancher. Croisant les jambes, je me rendis compte que j’avais oublié de laisser mes tennis au pied de l’escalier, là où toutes les autres paires avaient été abandonnées, éparpillées.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue;">Heureusement, Yati ne s’était aperçue de rien. Discrètement, je passai les preuves de ma première bourde sociale à Haris, qui les déposa pour moi au pas de la porte.</span> »</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Raymer écrit avec humilité que l'<i>Autre</i> c’est lui et non ceux qui sont les sujets de ses observations et commentaires, et qu'il doit se frayer un chemin dans cette culture.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
En effet, on trouve d'autres nouvelles dans <i>Trois autres Malaisie</i> dans lesquelles le narrateur est un individu pour lequel la Malaisie est un pays étrange, enveloppé de mystère et empreint d'humidité comme c'est le cas dans <i>Les vendredis</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Dans <i>Naufrage</i> – bien qu'écrite à la troisième personne – Ross, un professeur américain, se retrouve dans un programme de jumelage local. L'histoire commence par une banale conversion entre l’enseignant et Mlle Ooi, la réceptionniste :</div>
<div style="text-align: justify;">
« <span style="color: blue;">Tu as dû te convertir, n’est-ce pas, quand tu t’es marié avec Nora ? demanda Miss Ooi.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue;">Ross hésita. En effet, il s’apprêtait à quitter le travail, après une longue journée passée à conseiller des étudiants malaisiens qui souhaitaient faire un deuxième cycle aux États-Unis.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue;">— Oui, répondit-il, en jetant un coup d’œil au New Straits Times ouvert sur le bureau de la réceptionniste. C’était pas grand-chose, à vrai dire. J’étais déjà circoncis. Sinon, ça aurait été plus gênant.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="color: blue;">— Oui, les Chinois doivent aussi y passer lorsqu’ils se convertissent, dit Miss Ooi en levant les yeux de son point de croix. </span>»</div>
<div style="text-align: justify;">
L'histoire se poursuit jusqu'à révéler les tensions sous-jacentes à une conversion religieuse de convenance.<br />
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9nMGLhOOJCgl4lP8-lbgCfmQnxJfnDTNvbI5fHy5r7c2iWXm4wjHxCYkhMqyJL4BkIW9ewgRrId_wTQD0VPHJ3fI0JNhAn0_ubGUqIh7VbwlktHwYLlbCLDN77uR9Cz8KAvxVDkWSckQ/s1600/Lost+in+KL+low+res.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="378" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEh9nMGLhOOJCgl4lP8-lbgCfmQnxJfnDTNvbI5fHy5r7c2iWXm4wjHxCYkhMqyJL4BkIW9ewgRrId_wTQD0VPHJ3fI0JNhAn0_ubGUqIh7VbwlktHwYLlbCLDN77uR9Cz8KAvxVDkWSckQ/s400/Lost+in+KL+low+res.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">© M.A.M08<br />www.flickr.com/photos/33488374@N03/</td></tr>
</tbody></table>
L’expatrié n’est pas le personnage principal, ou même secondaire – tapi dans un coin, à commenter la vie, quelques degrés au-dessus de l'équateur – de toutes les nouvelles de Raymer : <i>Le guetteur</i> traite d'un vieux Chinois et de sa famille. Pas d'expatrié non plus dans <i>À l'Hôtel de la Gare</i> ou <i>Hari Raya</i>.</div>
<div style="text-align: justify;">
Ces nouvelles-là ont pour sujet une Malaisie dont les habitants sont plus vrais que nature. L'observateur et narrateur de leurs actions, bien qu'il ne soit à aucun moment ouvertement déclaré, est un Malaisien. Ou du moins, une voix qui semble malaisienne. Elle transpire la « Malaisi-tude ». Les Malaisiens qui liront ces nouvelles penseront qu’elles ont pour protagonistes des gens qu'ils connaissent : leurs voisins, leurs collègues de travail, ou ceux qu'ils rencontrent sur le trajet, pour se rendre au boulot, dans le bus ou dans le train. Ces histoires révèlent l'authenticité des existences malaisiennes.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Tash Aw, Shamini Flint, Preeta Samarasan et Twan Eng Tan sont quatre Malaisiens qui vivent et écrivent à l'étranger – respectivement au Royaume-Uni, à Singapour, en France et en Afrique du Sud. L'adresse postale n'a donc rien à voir. Le fait qu'une œuvre de fiction soit malaisienne ou pas tient plus à la façon dont les perspectives, valeurs, existences et interactions sociales inhérentes au pays prennent vie. Raymer déclare : « puisque je vis ici, il me semble naturel d'écrire sur la Malaisie. De plus, j'ai tous ces voisins et membres de ma famille que je peux observer de près. Mais eux aussi m’observent ! Quand je ne comprenais pas un point culturel, celle qui est maintenant mon ex-épouse, une journaliste, me l'expliquait. »</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Lovers and Strangers Revisited</i> < N.d.E : le titre original de <i>Trois autres Malaisie</i> > a remporté le populaire Star Reader's Choice Award 2009, dans la catégorie Fiction. Cette consécration doit être la confirmation que la démarche de Raymer est la bonne et doit interpeller les Malaisiens. Oui, un Américain peut écrire des nouvelles malaisiennes…</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
S. H. Lim</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDswtT7ijbVmAkKMj0rMEyFQdEnkgbTGIenI466PBOm5_EIhzqJYpKx9xCnhIc74qFOlXiTEknXmIoG6wn1D08oElpShSLpWqWYvzG57H8S61XtbUAH9qI5c809KFiCTxmJDjg9RMy64Q/s1600/TO_KualaLumpur_WEB.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiDswtT7ijbVmAkKMj0rMEyFQdEnkgbTGIenI466PBOm5_EIhzqJYpKx9xCnhIc74qFOlXiTEknXmIoG6wn1D08oElpShSLpWqWYvzG57H8S61XtbUAH9qI5c809KFiCTxmJDjg9RMy64Q/s1600/TO_KualaLumpur_WEB.jpg" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white;"><br /></span>
<span style="background-color: white;"><br /></span>
<span style="background-color: white;"><br /></span>
<span style="background-color: white;"><br /></span>
<span style="background-color: white;"><br /></span>
<span style="background-color: white;"><br /></span>
<span style="background-color: white;">www.timeoutkl.com, Kuala Lumpur, Malaisie.</span></div>
<div style="text-align: justify;">
<span style="background-color: white; font-size: x-small;">Traduit de l’anglais par Laurence Ricciardi-Soler.</span></div>
Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-29537626854350546742012-06-14T02:25:00.002-07:002012-06-14T02:25:32.846-07:00Multiple Malaisie<br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivPl0Ini6IWrA29QovhW-tmnU2-U9ACYvOY9aIXCsgYYsTFjkK3LEHTW6GMqx0Q4TfeyGfm5AHPwGZqBMIYU169v-aojnwtJNr2SvS1Rq5TCTBTO3FvC3rezLkeiLWU0bfM53Vt-FUqGg/s1600/Multiple+Malaisie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="381" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEivPl0Ini6IWrA29QovhW-tmnU2-U9ACYvOY9aIXCsgYYsTFjkK3LEHTW6GMqx0Q4TfeyGfm5AHPwGZqBMIYU169v-aojnwtJNr2SvS1Rq5TCTBTO3FvC3rezLkeiLWU0bfM53Vt-FUqGg/s400/Multiple+Malaisie.jpg" width="400" /></a></div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
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Une immersion dans le quotidien et les coutumes traditionnelles des communautés malaise, chinoise et indienne de Malaisie : c'est ce que nous propose Robert Raymer dans ce recueil de quatorze nouvelles agréablement illustrées. Au fil de ces récits nous est livré le portrait d'une société composite, à la richesse culturelle fascinante, où les communautés se croisent mais peinent aussi parfois à se mélanger. Un dépaysement rare, au sujet d'un pays dont on parle peu.</div>
<div style="text-align: justify;">
Petit futé mag, n°38, mai-juin 2012</div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-16870907948742742802012-05-07T09:40:00.001-07:002012-05-09T22:27:08.664-07:00Douce tristesse<br />
<div style="text-align: justify;">
Une impression de tristesse se dégage de <i>Trois autres Malaisie</i> de Robert Raymer. Vous ressentez la solitude, l’affliction, la frustration. Les personnages semblent pris au piège de leur petit monde, certains sont même si égocentriques qu’ils sont incapables de voir au-delà de leur nombril.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : ces histoires sont intéressantes. Mais elles sont tristes ! Le bonheur semble absent de la vie des protagonistes. Vous pourriez reconnaître la majorité d’entre eux, bien qu’ils ne soient pas réduits à des stéréotypes ; ils ressemblent à des gens que vous avez dû rencontrer quelque part, à quelque occasion, et auxquels vous n’avez jamais franchement fait attention avant qu’ils ne soient mis au premier plan dans ce livre étrangement émouvant.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBreLkZE3YqEJerch-0yp_93D_C76LPgtduvbeYUg6LunpEgi0XVX3R6_Stv6tXFGMAnM83gaiZO68heTa0Ydo6uDAQZESVDg4IGlN6K_Gv-riaHHYlnMHZr35Rk3YP9dJKhg0Y3942fs/s1600/Douce+tristesse.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="265" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiBreLkZE3YqEJerch-0yp_93D_C76LPgtduvbeYUg6LunpEgi0XVX3R6_Stv6tXFGMAnM83gaiZO68heTa0Ydo6uDAQZESVDg4IGlN6K_Gv-riaHHYlnMHZr35Rk3YP9dJKhg0Y3942fs/s400/Douce+tristesse.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">© mekYEH<br />www.flickr.com/photos/mekyeh/4288089684/in/set-72157623117458685<br /></td></tr>
</tbody></table>
</div>
<div style="text-align: justify;">
En fait, c’est ce qui, à mes yeux, rend <i>Trois autres Malaisie</i> touchant : son caractère authentiquement malaisien. Je ne lis pas beaucoup de livres écrits par des Malaisiens (ou des auteurs vivant en Malaisie), alors je ne suis pas la mieux qualifiée pour comparer. Par contre, j'ai vraiment apprécié de pouvoir reconnaître les personnages de ces histoires et pour certains, je pouvais même m'identifier à eux.</div>
<div style="text-align: justify;">
Prenez par exemple <i>Les pierres saintes</i>. C’est typiquement malais de penser qu’un homme qui a l’air d’un religieux est forcément honnête ; dans ce cas, on comprend très bien pourquoi Roshma lui achète des pierres magiques aussi chères. Mais cette histoire ne se termine pas exactement comme toutes ces escroqueries qui sont relatées dans les journaux, parce que Raymer y a rajouté un élément qui vous fait vous demander… et si ?</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Considérez ensuite <i>La chambre de grande sœur</i>, où l’auteur décrit la jalousie d’une petite fille pour son aînée qui a droit à un traitement de faveur. On voit les choses par les yeux de la fillette, avec ses mots, en toute innocence. Cependant, Raymer laisse supposer avec subtilité que quelque chose ne tourne pas rond, et c'est effectivement et malheureusement le cas.</div>
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Les vendredis</i> est l’une de mes préférées. Les personnages sont si bien campés qu'ils prennent littéralement vie, vous pouvez presque les voir et les entendre. Cette nouvelle est très réaliste et les interactions entre les différentes races sont résumées d’une manière que je ne pensais être possible que de la part d’un Malaisien.</div>
<div style="text-align: justify;">
Le protagoniste essaie vraiment de comprendre l’autre passager, une Malaise, il désire savoir ce qui la préoccupe. Pendant ce très court trajet en taxi, les émotions naissent si intensément qu’elles finissent par devenir une obsession. Sauf qu’il laisse passer le moment sans rien faire et qu’après, il est trop tard. Si seulement…</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Il y a beaucoup de « si seulement » dans ce livre…</div>
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<br /></div>
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Certaines histoires mettent en scène des expatriés, certains d’entre eux ne trouvent pas leur place en Malaisie où tout leur est si étrange et différent. Dans la plupart des cas, Raymer décrit des comportements dont nous avons tous été les témoins ou acteurs, et il réussit même à ce que nous nous mettions dans la peau de ces expatriés ; nous voyons alors les choses à leur façon. <i>Mat Salleh</i>, où une jeune Malaise présente son mari américain à sa famille dans son village natal, en est le meilleur exemple.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Dans cette autre histoire de couple mixte, <i>Naufrage</i>, […] un étranger suit son épouse malaise ici, mais leur mariage tourne court et il reste coincé dans un pays qui ne lui semble plus du tout accueillant. Triste !</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
<i>Les amants anonymes</i> a toutefois une fin plus heureuse bien qu'elle ait une tonalité lugubre. C’est assez intéressant de voir comment un homme peut être attiré par le même genre de femmes auto-destructrices sans se rendre compte qu’il se met en danger lui-même à chaque fois.</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
Je dois avouer que j’ai été agréablement surprise par <i>Trois autres Malaisie</i> même si je me suis sentie un peu mélancolique en le refermant. Mais, quelquefois, la mélancolie a une action libératrice…</div>
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<br /></div>
<div style="text-align: justify;">
</div>
Dzireena Mahadzir<br />
<i>The Star</i>, Petaling Jaya, Malaisie<br />
<br />
<div style="text-align: justify;">
<br /></div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-42277480601641141192012-04-18T00:25:00.000-07:002012-04-18T00:25:00.092-07:00Un visage auquel on pouvait faire confiance<div style="text-align: justify;"><i>Les pierres saintes</i> : confrontée à la maladie de son mari, Rosmah fait confiance à un marchand itinérant et achète trois pierres saintes aux pouvoirs surnaturels. Mais suffiront-elles à le sauver ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQWSVpLE2pXEwLc5CPHm7HGd3trWfLKau9CXXJB-oZRLJ0394wC0rGWSDHqlHqrrpCQQWcZoW_mpfb-s18oujYVKEW5IdWLcMQ88l69RPXW8oQSsBYMK-eotPuEhJAbhH6SKeZzZ9P7jU/s1600/Les+pierres+saintes.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="400" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiQWSVpLE2pXEwLc5CPHm7HGd3trWfLKau9CXXJB-oZRLJ0394wC0rGWSDHqlHqrrpCQQWcZoW_mpfb-s18oujYVKEW5IdWLcMQ88l69RPXW8oQSsBYMK-eotPuEhJAbhH6SKeZzZ9P7jU/s400/Les+pierres+saintes.jpg" width="266" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">© Orange Bread<br />
www.flickr.com/photos/orangebread/560406609/</td></tr>
</tbody></table><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b><span style="color: blue;">Extrait :</span></b></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">Face à lui, Rosmah se sentit brusquement gênée, mais aussi étrangement soulagée. Elle se prit vite d’affection pour cet homme au visage affable et honnête, à la fine moustache et à la barbichette bien taillée. Un doux sourire semblait errer en permanence sur ses lèvres et une étincelle luisait au fond de ses yeux marron mi-clos. Quand elle vit les écrits coraniques entre ses mains, Rosmah s’en voulut de l’avoir dévisagé aussi longtemps.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">[...]</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">« Vous m’avez dit que votre mari était malade. Je puis peut-être vous aider. »</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">Ces mots réjouirent Rosmah, bien que temporairement. Elle avait déjà entendu semblables paroles. Elle lui raconta tout au sujet des médecins et de leurs opinions contradictoires. L’un avait parlé de cancer de l’intestin, l’autre d’un problème au foie, voire d’une hémorragie interne. Les <i>bomohs</i> envoyés par Omar avaient tenté divers remèdes et lancé diverses incantations, toutefois rien n’y faisait et l’état de Yusof empirait.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">Haji Abdullah acquiesça poliment et prit la parole.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">« J’ai ramené des pierres spéciales de La Mecque.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">Il plongea la main droite dans l’une de ses poches de devant pour en extraire deux cailloux d’un blanc opaque, qu’il exposa sur sa paume tendue.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">Ces pierres saintes peuvent guérir les malades et sauver les mourants. Mais vous devez croire.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">— Je… je ne sais pas.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">— Il est important pour vous de croire, reprit-il. Depuis combien de temps votre mari est-il malade ?</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">Rosmah ne pouvait détacher son regard des pierres. D’une voix calme, elle répondit :</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">— Cinq mois.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">— Ces pierres saintes peuvent guérir votre mari. Mais vous devez y croire, sinon elles ne marcheront pas. »</span></div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-72619686069027372142012-04-17T23:37:00.000-07:002012-04-17T23:37:28.862-07:00EASY VOYAGE : SÉLECTION LIVRE DE LA SEMAINE<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCYtco0nEgX61QAGLFFxyzooL7j71YG4nIM6X8Yv3V4D_XfMcBg-ymdf-SpLi_nAcpUEP1eodqOUCFts7XgwAiMdh-iDGi2CCYtfif5I-u0seoBcsmrdE6KHzd3NKB7hPI79PuOaf_MAg/s1600/Easy+voyage.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="308" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgCYtco0nEgX61QAGLFFxyzooL7j71YG4nIM6X8Yv3V4D_XfMcBg-ymdf-SpLi_nAcpUEP1eodqOUCFts7XgwAiMdh-iDGi2CCYtfif5I-u0seoBcsmrdE6KHzd3NKB7hPI79PuOaf_MAg/s400/Easy+voyage.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><a href="http://www.easyvoyage.com/livre/trois-autres-malaisie">www.easyvoyage.com/livre/trois-autres-malaisie</a> </td></tr>
</tbody></table><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">TROIS AUTRES MALAISIE</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Un livre a le pouvoir de faire voyager son lecteur, tout en restant immobile. Et c'est particulièrement le cas de <i>Trois autres Malaisie</i>. Ce recueil de quatorze nouvelles permet de découvrir les trois principaux visages de la population malaise. Qu'il soit Malais, Chinois ou Indien, chacun possède une histoire, des coutumes et des traditions... des origines différentes qui contribuent à la force du pays. A travers 14 nouvelles, le livre relatent des histoires de la vie. On apprécie particulièrement le choc des cultures relaté dans <i>Mat Salleh</i>, nouvelle présente dans la partie malaise du livre ; tout comme celle des amoureux déchirés par la routine quotidienne, que l'on trouve dans la partie chinoise du recueil. Ces histoires ont été écrites par Robert Raymer, adopté par la Malaisie depuis plus de 20 ans, et qui vit aujourd'hui sur l'île de Bornéo avec femme et enfants. Facile et rapide à lire, on en ressort grandi.</div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-82000161528735687232012-03-03T00:06:00.000-08:002012-03-03T00:06:24.152-08:00Email d'un lecteur<div style="text-align: justify;">[…] cette fois-ci ma faute est de ne pas vous avoir parlé de ces <i>Trois autres Malaisie</i> !</div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxShWpr5jUuYfpD1czyfGkDr4lhDOkwvwsgrXEOu4mZFDBctNDg37whQdhaNUZ6qr-qkT8MJoO-Pk5ItOtMZ5v5HWgIIj9J_gb-aXpBOOPqrU0D9pI5hgScqh20oiv8pNqa_sXObjatMk/s1600/onthebeach-300x200.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgxShWpr5jUuYfpD1czyfGkDr4lhDOkwvwsgrXEOu4mZFDBctNDg37whQdhaNUZ6qr-qkT8MJoO-Pk5ItOtMZ5v5HWgIIj9J_gb-aXpBOOPqrU0D9pI5hgScqh20oiv8pNqa_sXObjatMk/s1600/onthebeach-300x200.jpg" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">© Pascal Hierholz<br />
www.pascalhierholz.com/?p=23</td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">J'ai tout lu avec beaucoup de plaisir. Je l'ai passé à ma femme pour recueillir un avis non inconditionnel de la Malaisie.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">C'est, en moyenne, très plaisant à lire, et très descriptif des divers petits mondes malais. On peut absolument le recommander aux touristes, comme complément d'information : les Malaisie me semblent bien vues et bien décrites, avec de l'atmosphère et de bons récits des problèmes que les habitants se posent. Évidemment, il y a peut-être un peu trop de <i>Mat Salleh</i> pour mon goût personnel. J'aurais sans doute préféré plonger davantage dans les seules Malaisie sans étrangers. Mais l'auteur étant Américain, il était normal qu'il vive avec plus de réalisme les relations entre étrangers et Malais (de souches différentes, c'était amusant). </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Je ne pourrais vous dire quelles sont les nouvelles que j'ai préférées. Il me semble, à première vue, que chacune d'entre elles possède ses qualités propres, quelle qu'en soit la longueur. Peut-être suis-je conditionné depuis mon enfance à préférer ce qui est vraiment malais (ou malais d'origine) ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Avec mes meilleurs sentiments,</div><div style="text-align: justify;">R. F.</div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com3tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-59490707851964663202012-03-02T23:41:00.000-08:002012-03-02T23:41:26.659-08:00<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkDokVHhyEGZXhuH8IgUo6oitSHffd62rLTJ0x3GAI9ZdDI83UHoYDbpekx3G1ZthnKYO0zP2OXTY1RCPF_TJjdu7GUx-wPdi4In9cviE-BhG4aDlaVXELm5xungslwWTnFwxcVFmPZ-0/s1600/Article+Eurasie.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="233" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjkDokVHhyEGZXhuH8IgUo6oitSHffd62rLTJ0x3GAI9ZdDI83UHoYDbpekx3G1ZthnKYO0zP2OXTY1RCPF_TJjdu7GUx-wPdi4In9cviE-BhG4aDlaVXELm5xungslwWTnFwxcVFmPZ-0/s320/Article+Eurasie.jpg" width="320" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">www.eurasie.net/webzine/spip.php?article1060</td></tr>
</tbody></table><br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Tout voyageur qui met un pied en Malaisie s’aperçoit assez rapidement que le pays a – au minimum – trois visages principaux : malais, chinois et indien. Une composition triple qui découle de siècles de commerce, d’échanges et de rencontres. L’auteur de ce recueil de nouvelles, Robert Raymer, pouvait difficilement échapper à cette tripartition. Qui donne lieu à des variations très différentes les unes des autres.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Côté malais, on assiste à l’arrivée d’un étranger à la peau blanche dans sa belle-famille malaise. Et on réalise qu’il est fort compliqué d’être un « <i>mat salleh</i> ». Le choc des cultures, bien entendu, mais aussi celui des traditions, présenté dans une autre nouvelle, où de jeunes musulmanes vont avoir toutes les difficultés du monde à lutter contre les traditions.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Dans la partie « chinoise », changement de ton : l’heure est aux relations amoureuses… qui tournent mal. Un couple d’amants tombe dans les excès de la routine jusqu’au déchirement. Un second duo se retrouve de manière effrayante au-delà de la mort.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Enfin, la partie indienne nous présente une histoire effrayante : celle d’un avocat, assis devant le comptoir d’un bar, et dont l’ivresse cache un terrible secret. Au final, un enchevêtrement d’histoires qui glissent entre les cultures, les langues et les traditions.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">Très dépaysant.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;">Emmanuel Deslouis</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-13675589094107822162011-12-28T02:43:00.000-08:002011-12-28T02:49:42.263-08:00Singapore Sling<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><i>Les amants anonymes</i> : John Glasgow est un écrivain accompli et reconnu. Ses romans cachent toutefois une sombre vérité qu’il n’est pas encore prêt à admettre. Sa rencontre avec Valérie, une Chinoise de Penang, va bouleverser son monde bien rangé, et sa vie à jamais.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br />
</span></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><img border="0" height="400" src="http://4.bp.blogspot.com/-isS488_Q1dw/TvryJtLXuvI/AAAAAAAAACU/SEk5DyGeY4Y/s400/IMG_7985-WEB.jpg" style="margin-left: auto; margin-right: auto;" width="266" /></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">© Ikon Visuals<br />
www.flickr.com/photos/ikonvisuals</td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-family: inherit;"><b><u>Extrait :</u></b></span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-family: inherit;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-family: inherit;">Elle n’était peut-être qu’une apparition. S’il avait cru cela possible, alors cette femme – cette hallucination – ne pouvait être que Rebecca. Mais, malgré toutes les histoires macabres qu’il avait entendues depuis qu’il était arrivé à Singapour, il ne croyait toujours pas aux fantômes.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-family: inherit;">Rebecca, elle, y avait cru, et elle lui avait même promis que, si elle le pouvait, elle reviendrait le hanter. Après tout, c’était lui qui avait eu l’idée du suicide.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue; font-family: inherit;">Lorsque la vue sur la fontaine se dégagea, il n’y avait plus la moindre trace de la femme. Elle semblait avoir disparu, mais n’est-ce pas là ce que font d’ordinaire les revenants ?</span></div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-70110384070326111082011-12-12T09:16:00.000-08:002011-12-12T22:32:48.202-08:00Ce vendredi, à George Town sur l’île de Penang<em style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px; text-align: justify;">Les vendredis</em><span class="Apple-style-span" style="background-color: white; color: #222222; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 13px; line-height: 18px;"> : une journée comme une autre à George Town, sur l’île de Penang. Mais dans un taxi, le narrateur fait la rencontre d’une jeune Malaise perdue dans ses pensées. Elle ne quittera alors plus les siennes.</span><br />
<br />
<div style="text-align: justify;"></div><table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZhEfX0K0krZRFKdP0SfWie5cnBzGAsnXQlCFCPgYK360NARLwCJns-Zb-sAW8sW4fAEZ4_oOVTSQoczI7uzcBxY__i1fM4CbjYUfXM1t66LAs2AYM0wJEKWCj74-qhAd9ecpQ6Eejvfo/s1600/Les+vendredis+%2528Chot+Touch%2529.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjZhEfX0K0krZRFKdP0SfWie5cnBzGAsnXQlCFCPgYK360NARLwCJns-Zb-sAW8sW4fAEZ4_oOVTSQoczI7uzcBxY__i1fM4CbjYUfXM1t66LAs2AYM0wJEKWCj74-qhAd9ecpQ6Eejvfo/s400/Les+vendredis+%2528Chot+Touch%2529.jpg" width="400" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><span class="Apple-style-span" style="font-size: x-small;">© Chot Touch</span><br />
<span class="Apple-style-span" style="font-size: xx-small;">www.flickr.com/photos/pseudo_hatred/3303161759/in/set-72157614053349929</span></td></tr>
</tbody></table><br />
<div style="font-weight: bold; text-decoration: underline;"><span class="Apple-style-span" style="color: blue;">Extrait</span></div><span class="Apple-style-span" style="color: blue;"><br />
</span><br />
<div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="color: blue;">Le chauffeur, pressé lui aussi, commence à prendre des virages bien serrés. Par deux fois, la femme et moi nous nous heurtons. Cependant, son regard demeure rivé sur ces deux pages, et ses larmes ne cessent de couler.</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="color: blue;"><br />
</span></div><div style="text-align: justify;"><span class="Apple-style-span" style="color: blue;">Je jette un coup d’oeil sur sa main gauche, si proche de la mienne. Pourquoi je ne la touche pas ? Puis de nouveau je me rappelle que je suis un étranger ici, un invité dans ce pays. Si elle avait été Chinoise ou Indienne ou Eurasienne, cela aurait été différent. Ou si ses habits avaient été moins traditionnels – si elle avait porté un t-shirt et un jean. Mais une Malaise, portant un <i>baju kurung</i> et un voile… en public ? Dans un taxi ? Si seulement nous étions seuls ; si seulement j’avais plus de temps pour lui parler et m’assurer qu’elle va bien. Et si elle ne parlait pas ma langue ?</span></div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-43982640138956957822011-11-04T10:36:00.000-07:002011-11-04T10:36:55.479-07:00Trois autres Malaisie est illustré...<div style="text-align: justify;"><span style="font-family: inherit;">... d'une douzaine de dessins noir et blanc réalisés par des artistes locaux ou ayant vécu sur place de nombreuses années, comme Cubby Allsopp, une retraitée anglaise, dont voici ci-dessous un inédit.</span></div> <br />
<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjLKev_DNB4I3arcKqgrB47mTXiaLRnUh4wN1QphzdZYSpVqvLHcGh6aty4VTCSU6hWWd7fyXzCNML5nfZ82oYVP8NBvg5jmhSyLkfeVTrqnS7tYIt3_L4oRNzorG6aNJkJgXyM1Ap7cU/s1600/Sym%25C3%25A9trie%252C+Cubby+Allsopp.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="254px" ida="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjjLKev_DNB4I3arcKqgrB47mTXiaLRnUh4wN1QphzdZYSpVqvLHcGh6aty4VTCSU6hWWd7fyXzCNML5nfZ82oYVP8NBvg5jmhSyLkfeVTrqnS7tYIt3_L4oRNzorG6aNJkJgXyM1Ap7cU/s320/Sym%25C3%25A9trie%252C+Cubby+Allsopp.jpg" width="320px" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;"><div align="left"></div><span style="font-size: xx-small;">© Cubby Allsopp</span></td></tr>
</tbody></table><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
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<span style="font-family: inherit;"><span style="color: blue;"><strong>Extrait de <em>Symétrie</em></strong></span></span><br />
<span style="font-family: inherit;"><span style="color: blue;">L’odeur du thé croupissant s’insinue en elle. Elle retrousse ses narines et par trois fois, cligne rapidement des yeux. Le besoin d’apaiser une piqûre de moustique sur sa jambe droite se fait impérieux. Elle tend la main et se gratte pour faire taire cette distraction, les yeux toujours rivés sur la tasse.<br />
[...]<br />
Un sourire satisfait se dessine sur ses lèvres, mais il s’est à peine installé, qu’une douleur soudaine s’empare de ses côtés. Surprise, la fillette pousse un hurlement qui brise le calme matinal ; elle se lève d’un bond et heurte involontairement du pied l’assiette qui s’en va renverser la tasse et la soucoupe. La blatte morte vogue sur la vague de thé qui se déverse.</span></span></div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-62176646851409193732011-11-04T10:26:00.000-07:002011-11-04T10:27:07.871-07:00Coup de projecteur sur le traducteur de Trois autres Malaisie<table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNF4XiAfofOkA_z_whIUcGHXiIit9jbDY5dyrazQSHyfiAG9hEqPBcAUavmN_RImsp-YGNQ2lRq_me25KtEWWnCHPnB0On_ycM6c6Eo87YIvUldk-VZbS-H3Gp_5O8851GXM0oGnCtYaM/s1600/Photo+JB.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="133px" ida="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhNF4XiAfofOkA_z_whIUcGHXiIit9jbDY5dyrazQSHyfiAG9hEqPBcAUavmN_RImsp-YGNQ2lRq_me25KtEWWnCHPnB0On_ycM6c6Eo87YIvUldk-VZbS-H3Gp_5O8851GXM0oGnCtYaM/s200/Photo+JB.jpg" width="200px" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Jérôme Bouchaud</td></tr>
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Nombre d'auteurs étrangers sont connus, voire célèbres, mais qui se souvient du nom de leurs traducteurs ? Pourtant, ces travailleurs de l'ombre jouent un rôle déterminant et quelques fois pas seulement en tant que passeurs de mots mais aussi en tant que découvreurs.</div><div style="text-align: justify;"><br />
Sans Jérôme Bouchaud, <em>Trois autres Malaisie</em> n'aurait probablement pas vu le jour. En effet, <em>Lovers and Strangers Revisited</em> de Robert Raymer, édité chez MPH, n'est disponible qu'en Malaisie, et ce malgré un succès d'estime et commercial local, certaines nouvelles de ce recueil étant aujourd’hui régulièrement intégrées au cursus d’études littéraires des lycées du pays.</div><div style="text-align: justify;"><br />
Jérôme Bouchaud vit depuis neuf ans en Asie dont cinq passés en Chine et quatre en Malaisie. Il a écrit et contribué à une dizaine de guides du <em>Petit Futé</em> pour l'Asie du Sud-Est et il est aussi l'auteur de <em>Malaisie, modernité et traditions en Asie du Sud-Est</em> (éditions OLIZANE). Ce parcours en faisait donc un candidat de choix pour la traduction de ces histoires qui ne se veulent pas le compte-rendu d’un narrateur au point de vue extérieur, mais résultent au contraire de l’immersion même de son auteur dans la peau qui d’une jeune étudiante malaise, qui d’un grand-père chinois, qui d’une enfant indienne… </div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-77285449477808377932011-10-22T09:11:00.001-07:002012-03-02T23:50:34.513-08:00À paraître en novembre<div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Nous mettons la dernière main à <em>Trois autres Malaisie</em> et il sera disponible très prochainement. En attendant, voici une bio succincte de l'auteur.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><table cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="float: left; margin-right: 1em; text-align: left;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGJbatiL0GwrbCQRzDhYzbKzre5lWVYfM3WGyFhN1iCK03-vS1np5M16o4sQEl-pN4-V4Tv-Q4XPNfLGECtskeqQR3BCFryF-an4U0-i_4PIO4S4bUoKagcmoqNR2CwQTUm3QMDp1Qb3w/s1600/Robert+Raymer.a.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; margin-bottom: 1em; margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="186px" rda="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjGJbatiL0GwrbCQRzDhYzbKzre5lWVYfM3WGyFhN1iCK03-vS1np5M16o4sQEl-pN4-V4Tv-Q4XPNfLGECtskeqQR3BCFryF-an4U0-i_4PIO4S4bUoKagcmoqNR2CwQTUm3QMDp1Qb3w/s200/Robert+Raymer.a.jpg" width="200px" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Robert Raymer</td></tr>
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Robert Raymer vit depuis plus de vingt ans en Malaisie, son pays d’adoption. De ses premières années à Penang en tant qu’enseignant, il a tiré ces nouvelles hautes en couleur, et ses chroniques ont longtemps garni les pages du quotidien <em>New Straits Times</em>. Il réside aujourd’hui à Kuching, sur l’île de Bornéo, avec sa femme Bidayuh et leurs deux fils.<br />
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<div style="text-align: left;">Plus d'information au sujet de Robert Raymer sur <a href="http://fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Raymer">fr.wikipedia.org/wiki/Robert_Raymer</a></div></div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-64426289523900744312011-05-30T01:53:00.000-07:002011-10-22T09:09:04.819-07:00La malaise, la chinoise et l’indienne<div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Les éditions GOPE vous invitent à découvrir <em>Trois autres Malaisie</em> : la malaise, la chinoise et l’indienne, avec quatorze nouvelles de Robert Raymer…</div><div style="text-align: justify;">En voici un avant-goût.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><strong>La malaise</strong></div><div style="text-align: justify;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyoQ9nkuPrpw2xgvMXjNHZ7VR6mGzifQWpKrPETx_D3yLLcE65T4PKULjqmOOoKnL6bD92lIDezD-5tGvDAm4s7i1j-2DG5RSwsb9VN68T0thDrAwPW3bCCFq3kbXnYGnMQeTuxVM4Rw8/s1600/Vignette+La+malaise.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200px" rda="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjyoQ9nkuPrpw2xgvMXjNHZ7VR6mGzifQWpKrPETx_D3yLLcE65T4PKULjqmOOoKnL6bD92lIDezD-5tGvDAm4s7i1j-2DG5RSwsb9VN68T0thDrAwPW3bCCFq3kbXnYGnMQeTuxVM4Rw8/s200/Vignette+La+malaise.jpg" width="153px" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
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<em>Mat Salleh</em> : loin de son Amérique natale, dans un <em>kampung</em> malais, le narrateur rencontre pour la première fois sa belle-famille. À l’occasion de son mariage, il découvre un monde parfois déconcertant de traditions qui lui étaient jusque-là inconnues.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>Les pierres saintes</em> : confrontée à la maladie de son mari, Rosmah fait confiance à un marchand itinérant et achète trois pierres saintes aux pouvoirs surnaturels. Mais suffiront-elles à le sauver ?</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>Le regard</em> : Matemah connaît par cœur le chemin qui mène au cimetière du village, là où est enterrée sa mère. Depuis sa plus tendre enfance, elle s’y sent comme chez elle. Pourtant, ce jour-là, elle se sent observée. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>Les vendredis</em> : une journée comme une autre à George Town, sur l’île de Penang. Mais dans un taxi, le narrateur fait la rencontre d’une jeune Malaise perdue dans ses pensées. Elle ne quittera alors plus les siennes.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>Hari Raya</em> : Hari Raya, le jour de fête par excellence pour la communauté malaise. Rina en profite pour retourner dans sa famille et célébrer l’évènement avec ses proches. Mais l’absence de son père et les non-dits perturbent l’atmosphère festive.</div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="color: blue;">Extrait</span></strong></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">Elle rejoignit ses sœurs, se disant au fond d’elle-même que les <em>kuihs</em> étaient de toute façon toujours meilleurs quand ils étaient faits maison. Elle était comme replongée en enfance, dans une époque heureuse et insouciante. C’est alors qu’une sirène retentit. Toutes trois interrompirent leurs tâches pour se regarder. <br />
« La nouvelle lune est arrivée ! s’écria Sharifah.<br />
— On fête <em>Hari Raya</em> demain ! entonnèrent Rina et Mira. »</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>Symétrie</em> : la fillette se tient debout dans la cuisine, au milieu de la vaisselle sale de la veille. Dans une tasse de thé à moitié pleine, immobile et imperturbable, gît l’objet de sa fascination : un cafard mort.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>Naufrage</em> : Les errances et les déconvenues d’un jeune Occidental en Malaisie, patrie de son épouse, où il a du mal à s’intégrer. Sur fond de déchéance sentimentale, la question du retour au pays se fait jour. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><strong></strong></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><strong>La chinoise</strong></div><div style="text-align: justify;"><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsJL_EnhzgSjrDcruF3xEXbEsDbPygmqu9R8TEkk2qkZ3SFQWeZiE4d8gqRQDAG0HsWuGW2_l3myXJ-GdPwLNKqev6VzW3NoBSNfIngOkFCpzqvu0WzLiJcdwy3SuRlSy7NCLTPYUBUZ4/s1600/Vignette+La+Chinoise.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200px" rda="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjsJL_EnhzgSjrDcruF3xEXbEsDbPygmqu9R8TEkk2qkZ3SFQWeZiE4d8gqRQDAG0HsWuGW2_l3myXJ-GdPwLNKqev6VzW3NoBSNfIngOkFCpzqvu0WzLiJcdwy3SuRlSy7NCLTPYUBUZ4/s200/Vignette+La+Chinoise.jpg" width="153px" /></a></div><br />
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<em>Les voisins</em> : Johnny a, semble-t-il, voulu en finir en ingérant du désherbant. De retour de l’hôpital, ses voisins Koh et Tan deviennent vite l’attraction de leur petite rue de Penang. Dans cette Malaisie en miniature, la litanie des commérages débute inexorablement.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>À l'Hôtel de la Gare</em> : Michele Yeap connaît bien l’<em>Hôtel de la Gare</em> de Kuala Lumpur : elle y a passé la première nuit de sa lune de miel. Lorsqu’elle y retourne, cette fois avec son amant, les lieux n’ont pas changé, mais ses sentiments, eux, vont basculer. </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>Le guetteur</em> : Yeoh, survivant de l’occupation japonaise et aujourd’hui arrière-grand-père, surveille du coin de l’œil les gamins de sa rue, toujours prêts à se moquer de lui. Le soir du Nouvel An chinois, malgré la venue de sa famille, il continue de guetter.</div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="color: blue;">Extrait</span></strong></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">Le vieux toise le gamin d’un air mauvais, et celui-ci se recroqueville dans l’entrée. Tous deux s’étudient avec une suspicion mutuelle. Finalement, Yeoh écrase sa cigarette et fait signe à Andrew de s’approcher pour qu’il puisse mieux le voir. Puis, il fourre la dernière <em>ang pow</em> dans la poche du môme.</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>Les amants anonymes</em> : John Glasgow est un écrivain accompli et reconnu. Ses romans cachent toutefois une sombre vérité qu’il n’est pas encore prêt à admettre. Sa rencontre avec Valérie, une Chinoise de Penang, va bouleverser son monde bien rangé, et sa vie à jamais. </div><div style="text-align: justify;"><strong></strong></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><strong>L'indienne</strong><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmJVjqcB5DJm66sSrY5Ifj_GFIAXz_IpiXcXvuJiUpFba7rghblvSncfHfqqFAO2Lw2L26BDYDBAytb2YfzUQ7MwoBQVu-6tIdeFzFH73T76ZDdDMwO14dGQpTeAzaDJEOXaVDBeZ5exg/s1600/Vignette+l%2527indienne.jpg" imageanchor="1" style="clear: left; cssfloat: left; float: left; margin-bottom: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="200px" rda="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhmJVjqcB5DJm66sSrY5Ifj_GFIAXz_IpiXcXvuJiUpFba7rghblvSncfHfqqFAO2Lw2L26BDYDBAytb2YfzUQ7MwoBQVu-6tIdeFzFH73T76ZDdDMwO14dGQpTeAzaDJEOXaVDBeZ5exg/s200/Vignette+l%2527indienne.jpg" width="152px" /></a></div><br />
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<em>Le futur avocat</em> : Clark Gable, Indien de Penang, n’attend qu’une chose : faire partie de la clique d’avocats de la ville. Mais avant cela, il faut qu’il retourne finir son droit au Royaume-Uni. Là-bas, un secret lourd à porter pourrait bien mettre fin à son rêve.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>La chambre de Grande sœur</em> : Grande sœur a tout pour elle : l’amour de Maman, une chambre rien qu’à elle, et beaucoup d’amis. Papa et Tonton tiennent également beaucoup à elle, mais pour d’autres raisons. Petite sœur saura-t-elle protéger son héroïne ?</div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="color: blue;">Extrait</span></strong></div><div style="text-align: justify;"><span style="color: blue;">Maman prépare des <em>chapatis</em> et du thé pour le petit-déjeuner. Je n’ai droit qu’aux <em>chapatis</em>. Aux plus petits. Pas au thé. Grande sœur a droit au thé, et Maman ne lésine pas sur le sucre. Pas pour Grande sœur. Maman ne refuse jamais rien à Grande sœur. C’est pour ça qu’elle a tout, même sa propre chambre.</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><em>Teh-o à Kuala Lumpur</em> : à la terrasse d’un <em>coffee shop</em> de Kuala Lumpur, le narrateur et son amie ceylanaise assistent à l’arrivée de deux touristes occidentales au style plutôt indécent. L’occasion pour l’assistance de se rincer l’œil, et pour l’auteur de réfléchir à son expérience d’expatrié.</div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-29124861754113440362011-03-25T00:11:00.000-07:002011-04-30T23:10:54.523-07:00Escapade en Thaïlande<div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><em>Escapade en Thaïlande</em>, une nouvelle de Robert Raymer qui ne sera pas incluse dans <em>Trois autres Malaisie</em>, est disponible gratuitement sur simple demande.</div><div style="text-align: justify;">Contactez-nous à : <a href="mailto:troisautresmalaisie@gmail.com">troisautresmalaisie@gmail.com</a> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><u>Extrait :</u></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le gérant du <em>Kingman</em> Hotel de Hat Yai scrutait les deux Occidentaux. Échoués dans le hall d’entrée, ils lisaient un journal en diagonale, discutant de leurs projets en attendant que le déluge s’arrête. Ils s’avéraient être américains, mais ils auraient tout aussi bien pu être australiens, britanniques ou allemands. Leur nationalité exacte importait peu : ils étaient occidentaux. La couleur de leur peau pouvait donc être exploitée, par eux-mêmes et par les autochtones… <br />
<br />
Flairant la bonne affaire, le gérant – un Thaïlandais mince et affable que les deux hommes avaient déjà rencontré à quelques reprises dans le hall – s’approcha d’eux le sourire aux lèvres. Il plaisanta au sujet de la pluie et rit de sa propre blague. Les deux hommes restèrent de marbre, l’examinant même avec une forte dose de soupçon – comme ils l’auraient fait avec tout autre Asiatique les approchant sans raison apparente. Il se présenta sous le nom de Jek et voulut savoir s’ils avaient besoin de ses services. Tandis qu’ils écoutaient son boniment, leur attention s’égarait de temps en temps vers les autres clients de l’hôtel, des Malaisiens pour la plupart à en juger par les journaux qu’ils lisaient ou leur apparence. Ces derniers – qu’ils fussent malais, chinois ou indiens – venaient ici pour les massages, les prestations spéciales qui vont avec et les « <em>tiger shows</em> », ces spectacles à caractère sexuel au cours desquels de jeunes Thaïlandaises réalisent des prouesses avec leur vagin : fumer une cigarette, lancer des fléchettes sur des ballons gonflables ou en extraire des lames de rasoir. Des touristes occidentaux et asiatiques d’âge moyen arrivaient par cars entiers pour y assister. <br />
<br />
Jek invita les deux hommes à prendre un verre. La pluie semblant partie pour durer, ceux-ci acceptèrent. Ils le suivirent jusqu’au fond du hall d’entrée, passèrent devant l’ascenseur et arrivèrent dans une petite salle de restaurant. Hormis un routard en train de manger des tartines et des œufs tout en prenant des notes, il n’y avait personne et toutes les places étaient libres. Ils se dirigèrent vers une table d’angle marquée « <em>Reserved</em> ». </div><div style="text-align: justify;"> […]<br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-size: xx-small;">Copyright © Robert Raymer 2008. Titre original : <em>Transactions in Thai</em></span><br />
<span style="font-size: xx-small;">Copyright © Éditions GOPE, mars 2011, pour la version française<br />
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Jérôme Bouchaud</span></div><div style="text-align: justify;"></div>Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-2795942127344159258.post-9119718438849275902011-03-12T11:13:00.000-08:002011-10-22T02:36:46.568-07:00Les éditions GOPE vous invitent à découvrir...Trois autres Malaisie :<br />
<table align="center" cellpadding="0" cellspacing="0" class="tr-caption-container" style="margin-left: auto; margin-right: auto; text-align: center;"><tbody>
<tr><td style="text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqlCmiVyt4CgL_pc__3u5zZPdQDk60mwjnP4yCedq3a1PcK6eCgHe7Hj74ctjqGeuyUPwvq8PXExN2RmnypgSjWTjWFKwP-rCJe8P9geESi5BSR6PY6-7Eb0pnYbsvnyrdLS-1BmDlIb0/s1600/Couv+3+autres+Malaisie+HD.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: auto; margin-right: auto;"><img border="0" height="276px" rda="true" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiqlCmiVyt4CgL_pc__3u5zZPdQDk60mwjnP4yCedq3a1PcK6eCgHe7Hj74ctjqGeuyUPwvq8PXExN2RmnypgSjWTjWFKwP-rCJe8P9geESi5BSR6PY6-7Eb0pnYbsvnyrdLS-1BmDlIb0/s400/Couv+3+autres+Malaisie+HD.jpg" width="400px" /></a></td></tr>
<tr><td class="tr-caption" style="text-align: center;">Couverture réalisée par Studio Bull, © Éditions GOPE</td></tr>
</tbody></table><strong>Crédit photographique</strong><br />
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Couverture © Georgios M.V.<br />
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Vignettes, 4e de couverture :<br />
© qasihlegion (<a href="http://www.qasihlegion.com/">http://www.qasihlegion.com/</a>)<br />
© Alan callan (<a href="http://www.flickr.com/photos/adrianbangkok">www.flickr.com/photos/adrianbangkok</a>)<br />
© Jane Yeap (<a href="http://www.flickr.com/photos/janeyee">www.flickr.com/photos/janeyee</a>)Éditions GOPEhttp://www.blogger.com/profile/08331331889774325470noreply@blogger.com1